Notice biographique
Diplômée en histoire de l’Art, détentrice d’un baccalauréat spécialisé en Arts Visuels (Université de Montréal, 1978), l’expérience professionnelle de Sylvie Desrosiers, mise à part une année comme responsable des spectacles sur le campus de l’Université de Montréal, en a été une de romancière, pour la jeunesse et les adultes, et d’auteure pour différents médias....
Après la publication de son premier roman en 1982, elle a sillonné le Canada d’un océan à l’autre, du Nord au Sud et ce plus d’une fois. De Vancouver à Halifax, en passant par Winnipeg, Calgary, Lethbride, Toronto, Sudbury, Yellowknife, Iqaluit, Moncton, Shippagan, Darthmouth et, bien sûr, par tous les coins du Québec, elle a participé à une foule d’événements. Elle a rencontré – et rencontre encore – des milliers de lecteurs lors de visites organisées dans les écoles et les bibliothèques, lors de colloques et d’événements littéraires, dont le Calgary Wordfest (2 fois) et le Vancouver Writers Festival, et en tant qu’auteure invitée par les départements de littérature, dans des cégeps, aux universités Guelph et London, ainsi que d’innombrables salons du livre, notamment ceux de Brive, Genève et Paris.
Nombre d’articles et de critiques dans des publications littéraires, universitaires ou dans les journaux et les magazines ont été consacrés à ses livres. Depuis plus de 30 ans maintenant, on retrouve ses romans pour la jeunesse dans toutes les écoles francophones et d’immersion française du pays où ils sont lus en classe et à l’étude (pour le plaisir des enfants) et – romans adultes compris – dans toutes les bibliothèques publiques du pays. Plusieurs titres ont été traduits en diverses langues et il en circule plus d’un demi-million à travers le monde. « Vous m’avez donné le goût de la lecture » : voilà le plus beau compliment qu’on lui ait fait.
Plusieurs fois boursière du Conseil des arts et des lettres du Québec, du Ministère de la culture et des communications, du Conseil des Arts du Canada ainsi que de la Ville de Longueuil et de son Conseil des Arts, Sylvie Desrosiers a mérité d'importants honneurs pour ses livres : Prix spécial du jury de la Fondation Espace-Enfants (Suisse, 2000) pour Au revoir, Camille! ; finaliste au Prix littéraire Hackmatack-Le choix des jeunes (2011) pour La tombe du chaman ; finaliste à La Forêt de la lecture de l'Association des bibliothèques de l’Ontario (2010) pour L’ère glaciaire dans la glacière ; finaliste au Prix Alvine-Bélisle de l’ASTED (1991) pour Les cahiers d’Élisabeth ; première place du Palmarès de la Livromanie (1997), prix Brive-Montréal 12/17 (1996), finaliste au Prix du Gouverneur Général - littérature jeunesse 1996 et présélection du prix Totem du livre jeunesse (France, 1996) pour Le long silence ; Prix du Gouverneur général - texte jeunesse 2008, Prix du Gala de la culture de Longueuil catégorie littérature 2009, finaliste au Prix Québec-Wallonie-Bruxelles, finaliste au Prix des bibliothèques de la Ville de Montréal, finaliste au Prix Alvine-Bélisle et Coup de cœur, sélection de l’année 2012 du centre La Joie par les livres (littérature jeunesse) de la Bibliothèque nationale de France pour Les trois lieues ; Prix littéraire des enseignants AQPF-ANEL 2012 - catégorie 9-12 ans pour Mes parents sont gentils, mais tellement….séparés! ; finaliste au Prix des Libraires 1996 pour Bonne nuit, bons rêves, pas de puces, pas de punaises ; finaliste au Prix Archambault en 2003 pour Le jeu de l’oie, petite histoire vraie d’un cancer ainsi qu’en 2004 pour Voyage à Lointainville ; Grands Prix du livre de la Montérégie 2009 catégorie «Autre genre littéraire» pour La Perruche qui miaulait ; etc.. En 1997, elle est récipiendaire de la Médaille du rayonnement culturel, remise par l’Association de la Renaissance française, pour l’ensemble de son œuvre et, en 2009, elle reçoit le Prix de la création artistique en Montérégie du CALQ (Conseil des arts et des lettres du Québec) pour l’ensemble de sa démarche artistique.
Elle a également participé, à titre d’auteure ou comme membre du comité de rédaction, à de nombreuses revues (tels que CROC, Coup de pouce, Moebius, etc.)et à des collectifs, ainsi qu'à des productions télévisuelles (Radio-Canada, Télé-Québec), cinématographiques (Nez Rouge, Duo) ou numériques (blogues pour le Club de lecture d’été TD Bibliothèque et Archives Canada – avec la série Notdog ; pour Communication-Jeunesse – 4 semaines, mai 2009).
Parallèlement, depuis 2009, Sylvie Desrosiers s’est engagée activement dans la défense des intérêts des écrivains et, plus globalement, des artistes en s’impliquant dans divers organismes : Conseil consultatif du livre et de la lecture, UNEQ, Conseil des arts de Longueuil, Lire et faire lire, etc.. Elle est d’ailleurs intervenue lors de la commission sénatoriale sur la révision de la Loi sur le droit d’auteur, à la défense des auteurs, et lors de la commission parlementaire sur le prix réglementé du livre, à la défense de la diversité littéraire. Membre de l’Association des auteurs de la Montérégie (AAM), de l’Union des écrivaines et des écrivains du Québec (UNEQ), de la Société des auteurs de radio, télévision et cinéma (SARTEC), de Communication-Jeunesse et du Conseil montérégien de la culture et des communications, elle a siégé à de nombreux jurys et conseils d’administration.
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