Né à La Tuque en 1979, Mathieu Fortin écrit depuis l’adolescence. Titulaire d’un baccalauréat en enseignement des mathématiques et des sciences, il a pratiqué quelques années avant de s’orienter vers la médiation culturelle. Il a été pendant près de 10 ans responsable de l’action éducative dans un musée.
Récipiendaire du prix Georges-D’or 2018 de la Société Saint-Jean-Baptiste, il a aussi remporté le prix Galart de Culture Centre-du-Québec en Littérature à deux reprises (2012 et 2017).
En 2008 est paru son premier roman, Le loup du sanatorium, pour lequel il reçoit une mention du jury du prix Cécile-Gagnon. Il est ensuite parmi les auteurs fondateurs de la collection Zone Frousse, pour laquelle il publie 4 romans en 2009-2010, en plus d’être parmi les quelques auteurs publiés par les défuntes éditions Trampoline avec deux volumes de la saga Entités.
En 2012-2013, il touche à la science-fiction très sombre avec deux romans dans la collection des Clowns Vengeurs.
Il touche aussi au fantastique, à l’horreur et au polar pour adultes avec les éditions Coups de tête où il publie trois romans (Le Protocole Reston, Le Serrurier, Cancer), aux éditiosn Z’ailées (Le Mâle idéal) ainsi qu’avec deux recueils de nouvelles aux éditions Les Six Brumes (Morphoses et Enraciné).
En 2016, il effectue un virage en proposant un premier titre dans la collection C Ma Vie aux éditions Guy Saint-Jean, avec qui il publiera 3 titres en 3 ans (Mathias, Lucas, Nathan). Il n’hésite pas à aborder des thèmes difficiles dans ces romans qui renouvelle ses lecteurs.
En 2018, il revient à la littérature de genre avec Nozophobia, une dystopie basée sur la peur de la maladie, ainsi que Prisonniers du gym, une première incursion vers l’humour, teintée d’épouvante, tous deux aux éditions Bayard Canada.
En 2019, il collabore pour la première fois avec les éditions Foulire, les éditions Héritage et les éditions ADA.
À travers ce parcours, l’auteur s’est spécialisé en médiation de la création en littérature par le biais de divers projets en adaptation scolaire (La maison aux 1001 portes), en classe (Chute libre) ou avec des publics non-scolaire (maisons des jeunes, camping, etc).