Notice biographique
Marie-Ève Maillé est spécialisée dans l’évaluation des impacts sociaux et de l’acceptabilité sociale des grands projets. Elle est également professeure associée au Centre de recherche interdisciplinaire sur le bienêtre, la santé, la société et l’environnement (CINBIOSE) à l’Université du Québec à Montréal (UQAM).
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Elle a consacré sa thèse de doctorat en communication à l’analyse de la division sociale causée par un projet éolien controversé dans le Centre-du-Québec, le projet éolien de l’Érable. Sa thèse a d’ailleurs été déposée en preuve dans un recours collectif intenté par les citoyens et les citoyennes contre le promoteur Éoliennes de l’Érable. Elle s’est démenée devant les tribunaux pour faire reconnaitre la confidentialité des données tirées de sa thèse dans ce qui est devenu l’Affaire Maillé.
Après une formation de tierce partie neutre au Centre universitaire de formation continue de l’Université de Sherbrooke, elle lance sa propre pratique de consultation en médiation environnementale avec Notre Boite. Elle accompagne des groupes dans les processus de consultation publique et dans diverses démarches de concertation avec comme objectif de renforcer les capacités d’action des collectivités. Elle compte entre autres parmi ses clients le Comité de suivi de Canadian Malartic, le Carrefour populaire Saint-Michel et le Réseau Technoscience.
En 2017, elle a publié avec Pierre Batellier l’essai Acceptabilité sociale : sans oui, c’est non aux Éditions Écosociété, un livre qui déconstruit avec rigueur et humour les mythes et les idées reçues autour du concept d’acceptabilité sociale.
Depuis bientôt deux ans, elle administre en dilettante la page Facebook « Décider entre hommes » et le compte Twitter @Nosdecideurs, observatoire ludique de la surreprésentation injustifiée des hommes dans les sphères décisionnelles et d’influence.
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