Mattia Scarpulla vit à Québec depuis 2014. Il est un peu Italien, un peu Français et un peu Québécois. Il a travaillé en Roumanie, vécu deux ans à Bruxelles et adore lire les sagas scandinaves, la poésie de Cavafy, Dickinson et Darwich, et les romans policiers. Il écrit de la prose et de la poésie en écoutant Carmen Consoli et Goran Bregovic et en regardant les films de Pedro Almodovar et de Ferzan Ozpetek.... Parmi ses livres, les romans Bar Italia 90 (Tête première, 2023) et Errance (Annika Parance Éditeur, 2020), et le recueil de narrations poétiques Au nord de ma mémoire (Annika Parance Éditeur, 2021).
Il a dirigé l’anthologie de nouvelles Hors de soi, le collectif poétique Arracher les frontières, et codirigé Épidermes (Tête Première, 2021, 2023 et 2025). Il a obtenu un doctorat en danse (Université Côte-d’Azur, Nice, France) et un doctorat en études littéraires – recherche création (Université Laval, Québec). De 2022 à 2024, il a été stagiaire postdoctoral à l’Université Saint-Paul, Ottawa. Ses recherches ont été financées par le Fonds de recherche du Québec – Société Culture.
En 2022, il a été finaliste du prix d’excellence de l’Institut Canadien de Québec. Ses poèmes ont gagné le prix Rolande-Gauvin – Université Laval en 2018 et ont été choisis pour représenter la ville de Québec au projet Poetry Cities du Manchester Poetry Library (Explorer les villes poetrycities.co.uk). En 2023, il a représenté le Canada au Kistrech Poetry Festival, Kenya. Il a collaboré avec différentes maisons d’édition et il travaille présentement comme directeur littéraire pour les Productions Somme toute – Tête première. Entre 2015 et 2023, il a également collaboré à une dizaine de spectacles et performances littéraires. Il partage son travail entre l’écriture de ses œuvres et l’animation d’ateliers somatiques d’écriture (voir : carrefourdequebec ; percees). Ses créations sont publiées aussi en revue et il a également publié une quarantaine d’articles sur ses recherches entre danse et écriture.
Son parcours transdisciplinaire, pédagogique et artistique, nourrit un projet qui a l’écriture en son centre. Sous la forme du poème et du roman, de l’atelier et de l’article, Mattia Scarpulla vit le langage écrit comme une sorte de magie, par la réécriture lente et patiente des phrases et des paragraphes et par le juste choix des mots. Il est fasciné par le rapport intime et social avec la trace historique et les archives, par l’écriture des corps, par les identités de l'étranger·ère et par les mythologies du voyage. Lire la suite